J’ai cependant un peu honte d’avouer que l’existence du bulot qui ne finit pas dans ma bouche après s’être complaisamment roulé dans la mayonnaise me paraît bien vaine et même indigne d’être vécue.
Une main soudain jaillit de la manche à air gonflée à bloc et saisit Suzie par les cheveux.
Elle sort de la pharmacie, serrant dans ses mains osseuses un petit sac de papier blanc, elle se hâte, ses yeux brillent et il me semble bien qu’elle salive.