Assis sur mon banc, à Nernier, je regarde les montagnes suisses de l’autre côté du lac. Il m’apparaît que le Fuji se découperait très avantageusement aussi sur le Léman. Dommage qu’il n’y en ait qu’un – et que jamais il ne change d’horizon.
L’écrivain doit composer avec des mots qui mentent. Vivier, par exemple.
Or nous aurions le mal de mer aussi si nous voguions sur les montagnes.
[La revue américaine Substance m’a invité à participer à son dossier arboricole. Un numéro dirigé par Thangam Ravindranathan et Nathalie Dupont, que je remercie. On peut lire ici ma contribution, extraite de ce journal et dédié à mon valeureux éditeur, The Avenging Tree.]
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