Il est clair que c’est un raseur, un raseur jovial, mais un raseur, d’autant plus raseur qu’il est jovial, d’ailleurs. Son entrain le rend plus pénible encore, comme s’il portait à son point culminant l’ennui qu’instantanément il inspire.
L’homme
assis à la terrasse du café et qui le voit venir vers lui, imparable, déjà si
allègrement terne, semble résigné. Il referme son carnet, soupire et, d’un
coup, vous ne le voyez plus.
J’ai
disparu dans le tunnel.
[Et ne
réapparaîtrai que lundi. Comme chaque année, l’Autofictif observera en silence
le silence durant les week-ends de juillet et août]