J’accélère ma foulée, je prends de la vitesse, je cherche à me fuir en poussant jusqu’au blanc de la disparition le dégradé de ma course afin de rompre tous les fils qui me lient à ma personne, j’y suis presque, mais soudain la fatigue me rattrape et je dois m’arrêter, alors je reviens sur moi d’un coup et du plus loin qu’il me souvienne, comme catapulté, le choc est si brutal qu’il me déséquilibre et que je tombe en avant, le nez dans la poussière. Encore raté. Mais je vais m’aguerrir, travailler le démarrage, travailler l’accélération, et refaire une tentative
lui raide
elle souple
un couple
Deux mondes, l’un sous, l’autre sur le lac. Guère d’échanges entre les deux. Soit tu ferres, soit tu coules.
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