Le réel se dédouble, filmé en permanence sur toute l’étendue par des milliards de téléphones et de caméras. C’est cette transposition cinématographique simultanée et sans coupes qui d’ailleurs nous le confirme : il y a des longueurs.
Car tu peux t’appeler
joliment zopilote ou urubu et n’en être pas moins un avide charognard qui
flaire les gaz de putréfaction à dix kilomètres des carcasses.
Parfois, c’est le
contraire. Toutes les pièces du puzzle sont égarées, sauf une. Qui sera donc le
seul et très suffisant paysage. Trois semaines sur l’île.