Eh bien, moi, j’aurais honte si mes livres déclenchaient une irrésistible compulsion d’achat chez le paisible quidam entré dans une librairie pour y acquérir une gomme ou un mug.
Ce n’est pas ce genre
de réflexe ou de désir trivial qu’ils ambitionnent d’éveiller. Ils ne s’adressent
pas au consommateur grégaire mais à l’individu unique, riche de sa personnalité
originale. Alors je les ai voulus suffisamment âpres et revêches pour écarter le
premier et provoquer la curiosité du second.
Non sans succès. Les
consommateurs grégaires s’abstiennent et un unique individu en fait l’emplette.