Oui, je m’avise aujourd’hui que j’ai toujours eu cette vocation de conseiller funéraire. Ni mes parents ni mes professeurs n’ont su la déceler et m’orienter vers cette voie. Et j’ai choisi la littérature comme un pis-aller. Sans le savoir, j’ai pourtant opté donc pour l’activité qui se rapprochait le plus de celle du conseiller funéraire. Inutile, je suppose, de souligner ici tous les points communs évidents qui existent entre elles.
S’exerçant l’une et l’autre
de surcroît dans un doux et délétère climat de mélancolie.
Puis cette manie que j’ai
d’offrir, en guise de bouquets, des couronnes à mes petites amies et qui précipite
effectivement la dissolution dans le néant de mes relations amoureuses. De tels
indices auraient dû m’alerter.