Sa barbe couvre sa trogne effroyable, dérobe sa panse flasque, dissimule ses genoux cagneux. Mais on le reconnait quand même à l’ongle jaune et crochu de son gros orteil.
Comédien, mon ami,
juste une question : est-il moralement défendable de jouer avec talent et
expressivité la douleur causée par la mort brutale d’un fils dans un téléfilm
de qualité médiocre ?
Quand l’espèce s’éteint,
au moins la cage se vide.