Conseiller funéraire… c’est donc à cette fonction ingrate et déprimante que m’assigne, à l’exclusion de toute autre, mon bilan de compétences. J’en fus d’abord mortifié, je ne le cacherai pas, très désappointé, vexé même. Je m’étais laissé aller à rêver aux horizons que m’ouvrirait une carrière dans le mannequinat, la gouvernance d’une république démocratique ou l’animation de jeux télévisés, ils se referment.
Je me suis ensuite renseigné
sur le rôle exact et les attributions précises d’un conseiller funéraire.
Celui-ci reçoit donc les familles endeuillées. Il organise avec elles la cérémonie
des obsèques, facilite leurs démarches administratives, les aide à choisir un
cercueil ou une urne, tel ou tel type de sépulture, les fleurs mêmes et tous
les ornements mortuaires. Son activité le met quotidiennement en contact avec des
professionnels d’autres secteurs, thanatopracteurs, fossoyeurs, marbriers, pleureuses,
gardiens de cimetière.
Tout ce à quoi j’aspire
depuis l’enfance !