Le courant soudain s’accélère, entraînant la fillette, puis le couloir se brise en cascade dans l’escalier.
Tout se modifie très
vite dans l’enfance, notre corps sans cesse, notre appréhension du monde, notre
conscience et notre maîtrise des choses. C’est pourtant une époque dans
laquelle nous nous transportons volontiers plus tard par le souvenir comme en
un temps arrêté, un lieu fixe de la mémoire. Étrange paradoxe puisque c’est bien
plutôt devenus adultes que nous nous encroûtons.
Qui, le premier, de la
pomme ou du ver ?