Le lac est calme ce matin, ses eaux parfaitement étales, on pourrait marcher dessus. En ôtant ses chaussures pour ne pas salir, s'il vous plaît.
Bref échange avec
un pêcheur à la ligne sur le quai du port de Nernier où je note des idées,
assis sur un banc.
– Ça mord ?
– Quelques
prises, mais bien petites. Je les rejette à l'eau.
(Précisons que
c'est le pêcheur qui pose la question, et moi qui lui réponds.)
La déception même est décevante de n'être
jamais que ce que l'on pouvait craindre en effet.