Nos regards se sont croisés. Mais je l'ai vu comme l'homme voit le chat et il m'a vu comme le chat voit l'homme. Et l'incompréhension eût été totale s'il n'y avait eu sur nous l’œil de la lune pour tout éclairer.
La surpopulation ne serait pas un tel péril
pour la planète, n'était l'importance que chacun se donne.
Puis il apparut aussi que seuls les beaux
textes et les bons livres se laissaient déchiffrer à la lumière de la lune,
l'obscurité absorbant tous les autres et que nous disposions donc enfin de
l’œil lucide qui ferait sans méprise le tri nécessaire.