quatre lettres sciées
osier en fleur
E.R.I.C.
Je fais sécher mes
fleurs du mal entre les pages du volume, je sample mes chants de Maldoror, je
sangle la nuit à mon lit pour éviter qu’elle ne remue, je renonce à presque
toutes les choses de mon parti-pris, je noie la fureur dans le mystère, à moins
de trois mois de mon séjour au Japon.
quel malaise
vite j’estompe mes
estampes
dijonnaises
[Rendez-vous ce soir à 20 à la Maison de la poésie pour le Marathon autofictif de Christophe Brault.]