Les morts, les pauvres morts, ont de grandes douleurs… J’ai parfois le sentiment en effet qu’ils peuvent souffrir encore de ce brutal arrachement à la vie, leur souffle coupé d’un coup, le choc violent du corps qui s’affaisse. Hormis les suicidés, pourtant, heureux dans leur refuge, dans leur campagne, tranquilles dans la cabane bâtie de leurs propres mains à l’écart des tumultes et des tourments.
Tout ce que j’ai à dire
tient dans le comment dire.
C’est parce que l’homme
l’attrape par les ouïes qu’il croit la carpe muette.