J’ourdis un plan machiavélique afin de le détruire psychologiquement. Sur le seuil de sa maison, devant ses bureaux et partout sur son chemin, chaque jour, je disposai des pages blanches. L’angoisse allait le terrasser et il cesserait de nuire. Mais rien n’y fit. Ce Vincent Bolloré était décidément un dur à cuire.
Puis les chiens
cessèrent d’agiter la queue et il n’y eut plus en ce monde désolé aucune
manifestation de joie.
Il se murmure que les
chefs militaires de l’armée ennemie s’apprêteraient à doter tous leurs hommes
d’une bonne dose d’humour. Les prochains combats s’annoncent difficiles.
D’autant plus que nous attendons toujours, de notre côté, les renforts de
poésie promis.
[Parution aujourd’hui à l’Arbre vengeur de L’Autofictif travaille son dribble en forêt, dix-septième volume de ce journal. J’en profite pour remercier les souscripteurs, une centaine cette année. À de rares exceptions, essentiellement suisses ou belges, la critique littéraire des journaux ne s’étant jamais intéressée à cette aventure, l’éditeur a pratiquement cessé tout service de presse. Nous comptons donc une fois encore sur le bec des lecteurs et les ongles des libraires pour défendre ce livre…]
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