C'est à Kyoto comme à Tokyo : pas une poubelle dans les rues. Chacun stocke et traite son déchet. Je finis la journée avec douze gobelets de carton empilés à la main, baguettes et brochettes par dizaines plantées dans mon chignon.
Toute la famille réveillée en sursaut dans le ryokan. J'ai laissé tomber ma gomme.
Il n’empêche que notre lave-linge est mort juste avant le départ et que toute la sérénité que je puise au jardin zen de Ryoanji sera ruinée dès mon retour, quand nos malles se cogneront à la machine hors d’usage.