Mon regard à travers une vitre croise celui du chat de la maison. Aussitôt il est évident pour lui comme pour moi que nous nous sommes connus dans une vie antérieure. Il était l’homme, et moi le chat. Chacun son tour, semble-t-il me dire en se pelotonnant sur son coussin.
Si je ne cours pas, je
vais rater mon train, je le sais, mais si je cours, que vais-je rater
d’autre ?
Fuite d’eau, rage de
dents, vélo volé, novembre ne se montre jamais avare de plaisirs. Il est bien
étonnant qu’il ne parvienne pas à courir jusqu’aux fêtes de Noël.