mercredi 20 novembre 2024

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Ce même couple de vieillards cacochymes souvent occupe la table qui a ma préférence dans le café où j’ai mes habitudes. Non moins souvent, pourtant, il libère celle-ci cinq minutes après mon arrivée. Je la guigne depuis mon coin, prêt à bondir.

 

Mais le temps nécessaire à un vieillard cacochyme pour rassembler ses affaires, se lever, enfiler son manteau, redoublé par celui qu’il faut aussi à une vieillarde cacochyme pour en faire autant prolongent interminablement cette attente stérile. Et j’en viens à souhaiter la disparition de l’un au moins de ces cacochymes.

 

Je ne sais pas, il pourrait entreprendre un tour du monde à la voile ou refaire sa vie aux antipodes avec un nouvel amour. Par exemple.