Prisonnier d’une cave obscure, je me projette par la pensée dans une riante contrée ensoleillée où règne l’harmonie. J’y séjourne un moment, l’âme en paix, puis il m’apparaît soudain qu’un tel monde ne saurait exister et cette révélation me précipite brutalement dans la cave obscure où depuis lors je me morfonds.
Le vent retrousse le lac. Déconvenue. Deux maigres guibolles. Un cygne.
Mon rêve serait de
mourir sur scène, mais je risque bien plutôt de mourir dessous, me confia avec
une moue dépitée ce funambule.