Hier encore, ils étaient des milliers. Plus un seul lecteur hongkongais aujourd’hui ! C’est affreux. Le virus qui a frappé la région et qui conduisait irrésistiblement les malades sur cette page était donc mortel.
Quelle trace laisserai-je en ce monde ? se
lamentait un peigne.
(Ou tous ces lecteurs de Hong Kong auraient-ils
été déçu par mes dernières publications ? Se seraient-ils tous dépris d’un
coup de ma littérature ? Non, je ne peux m’arrêter à une hypothèse aussi
horrible. Ils sont morts, c’est sûr.)