vendredi 5 septembre 2025

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Au soir, le morne sacristain éteint les cierges de l'église entre son pouce et son index ignifugés et c'est ainsi encore que l'ennui mouche une à une toutes nos émotions.

 

Mais l'œil aveuglé de la lectrice pourra toujours compter sur la pince à cheveux de son oreille.

 

J’entre aujourd’hui dans la course aux grands prix littéraires d’automne avec Ohé Pimoe, un poème narratif sentimental, comique et désespéré de 72 pages, publié à 881 exemplaires par les éditions Fata Morgana dans le dos des critiques et des libraires, qui va mettre tout le monde d’accord.

  

[Sans compter que Ohé Pimoe fait grand profit des interventions illustrées du merveilleux Philippe Favier.]