Au soir, le morne sacristain éteint les cierges de l'église entre son pouce et son index ignifugés et c'est ainsi encore que l'ennui mouche une à une toutes nos émotions.
Mais l'œil aveuglé de la lectrice pourra toujours
compter sur la pince à cheveux de son oreille.
J’entre aujourd’hui dans la course aux grands
prix littéraires d’automne avec Ohé Pimoe, un poème narratif
sentimental, comique et désespéré de 72 pages, publié à 881 exemplaires par les
éditions Fata Morgana dans le dos des critiques et des libraires, qui va mettre
tout le monde d’accord.
[Sans compter que Ohé Pimoe fait grand
profit des interventions illustrées du merveilleux Philippe Favier.]