Ma conférence sur le postmodernisme littéraire à l’épreuve du trop de réalité prononcée en anglais à l’University College semble avoir été bien accueillie même si, à la fin, inexplicablement, plusieurs étudiants sont venus me dire que leur recette du cupcake différait de la mienne et qu’ils ignoraient qu’en France les castors portaient des chaussettes.
Une peau d’ours entière est nécessaire pour confectionner le bonnet d’un soldat de la garde royale d’Angleterre. Le chapelier aurait pu laisser la queue en guise de pompon, mais il faut croire qu’il n’était plus possible de repousser encore les limites du ridicule.
(Une étudiante perplexe m’a aussi demandé si l’avion de Steven était une métaphore des défis du postmodernisme. Mind the gap between the train and the platform, lui ai-je répondu un peu au hasard.)
