Je peins à fresque sur des murs dont le crépi s’effrite, j’édifie des ruines, j’engraisse la broussaille, j’affrète des épaves, j’annonce dans un style suranné la fin du monde.
Son visage est si revêche, son air si féroce que personne n'oserait pénétrer chez lui s'il n'avait pour chien de
garde cet adorable petit cocker blanc.
Par
accident, son fil invisible s’est pris entre mes doigts. J’en ai profité pour assouvir
ma curiosité en suivant celui-ci jusqu’au bout et je sais maintenant qui manœuvre
le papillon. J’ai promis de ne rien révéler, mais pour une surprise, c’est une surprise !
[Amis
de Paris, la nouvelle saison du Marathon autofictif de Christophe Brault à la
Maison de la poésie commence mercredi prochain, 4
octobre, à 20 h. Nous vous y attendons. Réservation recommandée.]