Mourir m’enrhume, c’est amusant…, écrivis-je ce matin avec entrain, en ouverture du nouveau roman dont j’entamais la rédaction. Puis il me revint tout à coup que c’était là déjà précisément les premiers mots de mon premier roman, paru en 1887, pardon, 1987. J’essayai de poursuivre, mais implacablement se proposaient sous ma plume, dans leur même ordre initial, les phrases de ce roman. J’étais désormais condamné à me répéter. J’avais fait le tour de cette terre ronde en alignant des mots. Je revenais aujourd’hui sur mes pas. (J’en veux encore pour preuve que j’ai déjà raconté presque mot pour mot ce récurrent cauchemar dans ce journal, le 26 juin 2012).
Cet enfant gâté vivra
grassement jusqu’à la fin de ses jours de la revente de ses jouets sur
internet.
Décevant. C’est encore
un poireau qui sort le premier de ce sac à malices.