Le rire qui suit le pet est bien malodorant.
Et si nous décidions de
remplacer l’interjection putain !, qui revient comme une ponctuation
dans nos phrases, par puritain ! ? D’abord, ça fera des vacances
à la première ; puis nous verrons comment ce dernier, ainsi
continuellement convoqué, s’y prendra pour amender de l’intérieur notre langue
ordurière et nos mœurs dissolues ; enfin, nous aurons mille fois par jour
l’occasion d’exprimer l’énervement que ce raseur nous inspire. Reconditionnons
donc notre réflexe, il suffit de glisser une syllabe entre celles qui nous
viennent si spontanément, ce ne devrait pas être bien difficile.
Les marrons se
ternissent après quelques jours dans l’allée. Rien qui ne soit récupérable, par
bonheur, avec un bon coup d’encaustique.