C’est une longue phrase commencée il y aura bientôt quarante ans, tout en zigzags, en accélérations, creusant parfois souterrainement sa galerie ou s’autorisant quelques loopings dans l’azur, principe et condition de ma cavale, grâce à quoi en effet je décroche un à un tous mes poursuivants, alors, quand j’aurai semé le dernier, je serai définitivement à l’abri et je pourrai me taire.
Il pleut des hallebardes. Damoclès ouvre son
parapluie.
Si lente soit son attaque, sa proie sidérée ne
songe pas à fuir – la laitue implacablement fond sur la laitue.