Notre relation aux puits avait changé aussi. Ils ne servaient déjà plus. Souvent, ils étaient obstrués par une plaque de tôle ondulée sur quoi pesait une lourde pierre. C’est dire par exemple que la tentation de s’y noyer était restait tenace.
Les couloirs étaient plus longs et prenaient
des virages à angle droit si soudains qu’il surprenaient encore eux qui avaient
toujours vécu là.
Les cuisines pouvaient être entièrement orange,
ça ne choquait personne. Mais les citrons y détonaient et nous laissions plus
longtemps cuire les œufs au plat.