Suis-je vraiment seul à avoir remarqué que – peu importe l’époque, la campagne et le troupeau – les vaches sont toujours disposées dans le pré exactement de la même façon ? Cette permanence contribue sans doute à la sérénité du paysage pour l’œil qui ne s’en est pas avisé, mais moi, je sens venir l’épouvante.
Les gosses étaient
moins chignards dans le temps, ils encaissaient sans moufter la torgnole et le
coup de pied au cul. C’était leurs poupées en porcelaine qui morflaient.
Tristement, je longe la
jetée jusqu’au musoir – mais ne dirait-on pas plutôt que j’écris un vers encore ?
