Quand mon agenda se remplit, quand je vois que s’annoncent tant de déplacements, de rendez-vous, de départs, de rencontres, alors l’affolement me gagne, une espèce de panique, comme si j’allais devoir vivre tout cela en même temps, et tandis que je suis là, immobile, dans mon lit, assis à une table de café, sur le banc d’un parc, un livre à la main, dans mon canapé ou dans un fauteuil de cinéma – les cinq stations de mon calvaire quotidien –, il me semble être une sorte de fou gesticulant, vociférant, suant, croulant sous le poids de ses bagages.
Vise
les yeux des moineaux, c’est un exercice cruel, bien sûr, mais si tu veux vraiment
progresser au ping-pong.
Puis
je fis brusquement volte-face. L’horizon dans mon dos était complètement dégagé.