En retournant mes poches, j’ai retrouvé des perles innombrables qui étaient sans doute des larmes séchées, durcies, des dizaines d’éblouissements d’or ou d’argent, ou d’alu peut-être mais tout aussi rutilants, plusieurs centaines de pelotes de lignes imprimées et encore des tirages photographiques très nets de paysages et de visages que je croyais à tout jamais perdus, tout cela, oui, en retournant les poches sous mes yeux.
Si
ce n’avait été qu’une histoire de cul, croyez bien que je n’aurais pas épousé
ma chaise.
Plutôt
que d’expirer son dernier soupir, l’inhaler permettrait au moins de savourer
jusqu’au bout la dernière cigarette.