Je longe la piscine de l’hôtel pour gagner la plage et la mer juste derrière avec le sentiment de m’arracher triomphalement aux conforts factices et émollients de la civilisation pour embrasser la vie sauvage.
Le pélican décrit de larges courbes au-dessus de l’eau puis soudain décroche, se laisse choir lourdement, à la verticale, en piqué, et crève sa surface. Le bombardier était aussi la bombe !
De toutes les formes, de toutes les couleurs, les poissons caribéens surgissent comme autant d’idées insolites, saugrenues sans doute, mais merveilleuses, qui soudain me viendraient quand je nage sous l’eau. Mais l’honnêteté m’oblige à reconnaître que je fais surtout des bulles.
