L’amour est une hantise épuisante et mortelle. Les deux protagonistes s’empressent donc de partager leur sentiment afin de le tuer à petit feu jour après jour et qu’enfin cesse ce douloureux tourment.
C’est
en somme une fine ruse d’attendre Godot, qui ne viendra pas, plutôt que, par
exemple, la fortune ou la gloire, dont l’arrivée fortuite est toujours possible
et qui laissent ainsi ouverte une porte par où s’engouffrent la misère et le
désespoir.
J’apprends
le mot alliciant. J’ai aussitôt très envie d’en faire usage, or ça tombe
bien, il se trouve que je suis un type extrêmement alliciant.