Il a fallu creuser un trou et dignement inhumer le lérot. Puis j’ai indiqué l’endroit exact de cette sépulture en posant dessus un caillou blanc.
Est-ce
à dire que je reviendrai m’y recueillir souvent, méditant sur le sort absurde
du petit lérot, sur l’énigme de son cœur battant et de sa vie affairée, sur sa
mort brutale et sans justification ?
Pas
exactement, mais dans un an je planterai là un oignon de tulipe qui profitera
de cette terre enrichie en nutriments et sels minéraux.