Au milieu du quartier de haute sécurité, entre celles des détenus les plus dangereux, une cellule a été transformée en panic room, inviolable, pourvue de tout le confort, où de riches amateurs, moyennant un gros chèque, peuvent s’offrir un séjour d’une durée de leur choix pour jouir à fond de cette volupté sans égale – la sécurité.
Pauvre petit qui s’est
brûlé la langue : – Mais tant que je laisse refroidir ma soupe, je ne
grandis pas !
Notre être plane dans
l’espace au-dessus du monde. Il surplombe les foules pour repérer sa proie,
ignorant quelle belle cible il constitue pour celui en leur sein qui le vise.
Nous sommes tous – quoique chacun à sa façon – des éperviers.
[Prochaine étape du
Marathon autofictif de Christophe Brault, lundi 10 février à 20 h à la Maison
de la poésie. Réservation
recommandée. Et Christophe joue en ce moment au Lucernaire Pour un oui
ou pour un non. À ne pas rater non plus.]