lundi 27 janvier 2025

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Au milieu du quartier de haute sécurité, entre celles des détenus les plus dangereux, une cellule a été transformée en panic room, inviolable, pourvue de tout le confort, où de riches amateurs, moyennant un gros chèque, peuvent s’offrir un séjour d’une durée de leur choix pour jouir à fond de cette volupté sans égale – la sécurité.

 

Pauvre petit qui s’est brûlé la langue : – Mais tant que je laisse refroidir ma soupe, je ne grandis pas !

 

Notre être plane dans l’espace au-dessus du monde. Il surplombe les foules pour repérer sa proie, ignorant quelle belle cible il constitue pour celui en leur sein qui le vise. Nous sommes tous – quoique chacun à sa façon – des éperviers.

  

[Prochaine étape du Marathon autofictif de Christophe Brault, lundi 10 février à 20 h à la Maison de la poésie. Réservation recommandée. Et Christophe joue en ce moment au Lucernaire Pour un oui ou pour un non. À ne pas rater non plus.]