Elle engueule le garçon comme un chien parce que son thé a trop tardé. Puis reprend son monologue pour ses deux amies. Je la vois qui grimace en agitant ses mains osseuses au-dessus des tasses. Elle vitupère et râle, émet parfois un rire bref et aigre. Je n’entends pas ce qu’elle dit, ah si, pourtant : ma mère et ma fille sont comme moi !
Les années passent. Je
n’aurai jamais le temps de tout réécrire.
Conséquence de sa
sévère presbytie, il n’est jamais tout à fait sûr d’être bien là où il se
trouve. Il doit se croire sur parole. Et comme il est aussi un fieffé menteur…