mardi 6 février 2024

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On attente depuis toujours à la liberté par l’interdiction, la privation. Des possibilités, des droits sont retirés. Des champs d’action ou d’expression, fermés. Des activités, des usages, défendus. Or, pour la première fois, l’atteinte à la liberté passe par l’obligation de détenir quelque chose en plus : un smartphone. Il est désormais quasiment – et sera bientôt absolument – obligatoire de posséder un portable pour vivre. Quel changement ! On nous augmente ! Mais c’est encore et toujours, in fine – seriez-vous vraiment dupes ? –, pour nous restreindre.

 

Cuivres ou percussions, cette batterie de casseroles ?

 

(Mais je n’ignore pas que mes sempiternelles vitupérations contre le portable sont des cris dans le vent et que ce sont les passages de mon œuvre qui vont vieillir le plus mal. Nos petits-enfants devront même se pincer pour y croire (au risque d’endommager la puce électronique implantée dans leur avant-bras.))