Je reçois les relevés de vente de mes livres. Il s’est écoulé cette année pas moins d'un seul et unique exemplaire de Choir qui n’en finit donc pas de.
Vagues connaissances, à
peine fréquentées jadis dans un autre contexte, on se salue de la tête quand on
se croise, on esquisse un sourire, puis, après quelques années, par accord
tacite et au grand soulagement des deux parties, chacun reprend son identité de
passant anonyme et indifférent.
Mais qui es-tu, seul et
unique lecteur de Choir ? Comment vis-tu ta solitude ? Comment
vis-tu ta différence ? Est-ce que l’on se moque de toi dans la rue ?