Lorsque le sol se déroba soudainement sous mes pieds, je ne tombai pas. C’est le globe terrestre qui se trouve depuis cet instant à quelques centimètres au-dessous de moi. Ce n’est pas si grave, que l’on se rassure, je reste en orbite. Mais enfin, on comprendra aussi que l’événement conforte mon sentiment de ne pas appartenir tout à fait à ce monde.
Serait-il pourtant si
difficile de substituer aux boules en bois, en verre ou en laiton des rampes
d’escalier des épaules nues de jeune fille ?
Le froid aussi est une
notion contestable pour le sceptique, affirme Cioran, enroulé dans sa fourrure.