Je regarde Arthur, mon petit-neveu âgé d’un an, comme un (adorable) extraterrestre venu du futur, ce futur que nous appréhendons à peine, qui sera en rupture totale avec notre époque. Arthur nous rend visite, il est venu nous voir de si loin à l’occasion de cette fête familiale, il a fait le voyage. Tout le surprend, bien sûr, ici et maintenant, c’est si différent de ce monde et de ce temps où il évolue dans son âge mûr. Il ne sait pas s’il doit en pleurer ou en rigoler. Mais ce ne peut être que l’un ou l’autre, aussi passe-t-il du rire aux larmes, et moi avec lui.
L’ortie est un velours
qui ne ment pas.
La Terre en tournant se
glisse sous mon ombre.