Les hommes ne se reproduisaient plus qu’en captivité. On les emprisonnait pour sauver l’espèce. Mais ces parcs attiraient de moins en moins de visiteurs. Nous avions autre chose à faire, des nids à bâtir, des terriers à creuser.
Jamais nul ne l’aurait soupçonné de ce
quadruple meurtre si l’on n’avait trouvé des traces de poudre sur les ailes du
papillon. Il fallait beaucoup d’application et de soin pour rater une gaufre.
La fourrure s’enrhumait par l’anus.
Nous mourions par curiosité, pour savoir enfin
si nous avions une âme, comme se brise le violon qui nous échappe. L’été venu,
la laine préférait filer doux.
[Rappel : une souscription est
ouverte
jusqu’au 4 décembre par l’Arbre vengeur pour le prochain volume de ce journal, L’Autofictif
enneige le Fuji. Les souscripteurs recevront le livre dédicacé quelques
jours plus tard accompagné, tenez-vous bien, d’un haïku inédit (et démesuré)
ainsi que sa traduction en japonais par Hiroko Inada sérigraphiés sur un mini-kakémono
en coton ! Un rêve. L’occasion aussi de se procurer un livre qui risque
d’être comme à chaque fois très peu présent en librairie…]