Parfois, l’œil affolé ne rencontre que des choses ou des spectacles qui le blessent. Où qu’il se pose, il reçoit un nouveau coup d’ongle qui lèse douloureusement sa cornée. Vite, de toute urgence, pour lui, ce baume : un beau visage ou un bon texte.
Vivent encore quelques contemporains de Proust,
mort en 1922. Hélas, ils ont presque tous perdu la mémoire.
Mécontent des phrases écrites au recto, j’ai
fracassé ma raquette au changement de côté.
[Reprise du Marathon autofictif, de
Christophe Brault, le 9 octobre à 20h, à la Maison de la poésie. Vous ne
manquerez à aucun prix cette quarantième étape, je le sais. Réservation
ouverte.]