C’est un phénomène que l’on observe dans plusieurs villes européennes, y compris Paris, aux Buttes-Chaumont : les perruches échappées de leurs cages forment des colonies actives et fécondes qui colonisent les espaces verts.
Ces oiseaux possédant
comme tous les psittacidés un talent inné pour l’imitation, je suggère de leur
apprendre durant leur captivité les chants et les trilles des espèces
vernaculaires de nos campagnes qui disparaissent les unes après les autres.
Ainsi, lorsqu’il n’y
aura plus que des perruches dans le ciel d’Europe, entendrons-nous toujours
pépier et siffler le merle, la fauvette, le roitelet et le rossignol.