Je vis en parfaite harmonie avec la planète, c’est très beau : à bout de ressources, elle et moi, ravagés par les conflits intérieurs, menacés par l’excès et la carence, la noyade et l’auto-combustion, les ténèbres et l’embrasement.
Et puis, en moi, comment dire, peu de ferveur
et d’enthousiasme à mobiliser pour la recherche de solutions de survie dans
l’IA, le cosmos et le transhumanisme.
L’être humain ne s’augmente que de prothèses.
D’abord, donc, on ampute, on mutile. D’abord, on tue, puis alors seulement on
ressuscite. Plus fort, plus beau, plus jeune. Très différent, en somme. Pas
moi. Un autre type.