samedi 15 février 2025

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La mort par noyade est certainement des plus pénibles. En revanche, plutôt que pourrir sous la terre ou brûler dans le feu, je trouverai plaisante la perspective de joncher de mes ossements le fond de l’océan, sur un lit de sable, nettoyé par les crustacés, cage thoracique colonisée par le poisson-clown, fémurs fleuris d’anémones et de laminaires, crâne émaillé de corail… Voilà, vous disposez de mes dernières volontés.

 

De la brebis égarée, on ne mangera pas les côtelettes.

 

Troisième averse. Les hallebardes commencent à rouiller.