Nous
connaissons la fameuse métaphore du vieux mandarin, attribuée à Rousseau
par Balzac, dans Le Père Goriot : que ferions-nous dans le secret
de notre âme si nous pouvions nous enrichir en tuant par la seule
volonté, sans quitter Paris, un vieux mandarin inconnu de nous et vivant
en Chine ? Joli cas de conscience, en effet. Or nous fûmes si nombreux
sans doute à opter lamentablement pour la fortune qu’il en résulta une
épouvantable hécatombe de vieux mandarins, l’année dernière, à Wuhan, et que l’épidémie
qui les emporta ne cesse depuis de s’étendre, comme on sait, si bien qu’aujourd’hui,
en plus de tous ces morts, la ruine menace. C’est encore la faute à Rousseau !
Mais
non, le bon roi Dagobert n’a pas mis sa culotte à l’envers : c’est son
masque !
Toutes
les vaches de mon troupeau, coiffées de chapeaux pointus, en équilibre les unes
sur le dos des autres, formaient une pyramide parfaite, ce matin, au milieu du
pré, ayant appris, je pense, que les animaux de cirque, par décret
gouvernemental, allaient être prochainement affranchis.