Coupe
tes ongles ras, mon garçon, ou tu pourrais avoir une mauvaise surprise au
réveil si ton scrotum t’a démangé pendant la nuit, me recommanda-t-il d’une voix
étonnamment aiguë pour un vieux sage.
Procédons
par élimination. Tout ce que contient la bibliothèque est donc dûment répertorié.
C’est fait. C’est derrière nous. C’est mort. Plus à y revenir. Ça limite opportunément
le champ de notre investigation, cette quête d’une place libre encore où glisser
notre prochain livre. Car il reste quelques ouvertures à colmater, il y a
toujours un peu de jour qui entre ; de certains points, paraît-il, on voit
encore un morceau de ciel vide de toute spéculation !
Il
ne s’est pas défendu pendant que je le rouais de coups et c’est heureux, car j’ai
horreur de la bagarre.
[Amis
Nantais, je ne saurais trop vous recommander la lecture
musicale des textes et aphorismes d’Olivier Hervy, à La Ruche, le 1er
octobre à 20h30.]