Elle avait tant de pudeur qu’elle pouvait aller nue dans la rue, et ne s’en privait pas : son érubescence la couvrait d’un voile de pourpre cardinalice qui soustrayait entièrement son corps aux regards, hormis peut-être pour l’œil concupiscent de quelques hommes d’église.
Le
chat trop maigre doit en plus se satisfaire de ce paquet d’os comme coussin !
Il
n’est pourtant pas bien difficile de laisser une trace. Dans toute cette boue.
[À
l’intention peut-être plutôt de ceux qui ont déjà lu le livre, s’il s’en
trouve, je signale cette
subtile analyse de La Chambre à brouillard, par Hicham-Stéphane Afeissa,
sur Nonfiction.]