jeudi 16 mars 2023

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Elle avait tant de pudeur qu’elle pouvait aller nue dans la rue, et ne s’en privait pas : son érubescence la couvrait d’un voile de pourpre cardinalice qui soustrayait entièrement son corps aux regards, hormis peut-être pour l’œil concupiscent de quelques hommes d’église.

 

Le chat trop maigre doit en plus se satisfaire de ce paquet d’os comme coussin !

 

Il n’est pourtant pas bien difficile de laisser une trace. Dans toute cette boue.

  

[À l’intention peut-être plutôt de ceux qui ont déjà lu le livre, s’il s’en trouve, je signale cette subtile analyse de La Chambre à brouillard, par Hicham-Stéphane Afeissa, sur Nonfiction.]