Un an de guerre en Ukraine ! Depuis un an, Poutine tout seul prétend que l’Ukraine est à lui, et à lui seul ! Et le monde extérieur vainement tente de contester cette appropriation abusive et de lui faire comprendre qu’il doit en rabattre sur ses prétentions. Moi, par exemple, j’aimerais bien pouvoir affirmer que l’Italie est à moi, qu’elle m’appartient tout entière, mais je n’ose pas, j’ai peur de rencontrer des résistances locales, des oppositions absurdes.
Un an d’une guerre due
à la volonté d’un seul homme que sa soif de conquête et de puissance voue dès
aujourd’hui à la malédiction éternelle dans la mémoire des hommes (Attila,
Hitler, ça te dit quelque chose, Vladimir ? tu te souviens ? les cours
de 4e à Leningrad, si ingrats, si pénibles ?) Ce paradoxe n’est pourtant pas nouveau. Nul ne méditera donc
jamais les leçons de l’histoire ?
Et je ne comprends décidément
pas une chose : comment l’homme a-t-il pu sortir vainqueur de l’évolution
des espèces – contre la blatte increvable, contre le paon si beau, contre le
koala si doux, contre l’ours si fort, contre le renard si malin – alors qu’il
est essentiellement incorrigible ?