Tu ne connaîtras jamais de toi qu’une ombre sur un mur, un reflet de verre ou d’eau, une capture de papier, tandis que le passant que tu croises te saisit tout entier dans le bref regard indifférent qu’il t’accorde. Demande-lui de te dire qui tu es.
(Autrement
dit : Les tanches étant étanches, l’étang s’étend inutilement.)
L’éventail
des orteils éloigne de nous l’odeur irrespirable de nos pieds. Et tant pis pour
les autres qui ne se gênent d’ailleurs pas pour en faire autant.
[Il est désormais possible de lire les premières pages de La Chambre à brouillard qui paraîtra le 2 mars.]