J’adore les côtelettes et la souris d’agneau, le gigot et la cervelle. Or quand j’évoque mon projet de vacances itinérantes dans les alpages, je dois faire face à la fronde des pasteurs et des bergers. Sans mentir, j’ai peur de prendre un coup de fusil !
Avec mon bâton de
marche, je chasse à chaque pas devant moi le chemin qui serpente.
Tous mes crachats – de
haine, d’amertume, de mépris, de dégoût, de colère… – font une pluie
bienfaisante pour mes primevères.